Pour certains ce fut le hockey, le tennis ou le soccer. Pour ma part, c’était le golf! J’ai grandi dans un univers de golfeurs. Mes parents jouaient au golf, et même mon frère de 5 ans mon cadet s’y est mis dès son plus jeune âge. Je me souviens des dimanches après-midi passés à regarder les match de golf à la télévision en même temps que mes parents cuisinaient le souper, à les écouter parler des bons coups de leurs joueurs préférés. La nature verdoyante, le bruit sec d’une balle frappée, le chant des oiseaux sur le terrain silencieux, la rumeur du vent, tout cela m’inspire maintenant la détente. Pourquoi n’ai-je pas suivi la vague? Ce sport ne m’intéressait plus ou moins. J’avais déjà essayé de frapper quelques balles et c’était pathétique. Mon dada, c’était le mini-putt! Ah là j’excellais! Le golf à petite échelle me convenait bien plus.
Du côté de la famille de ma mère, le golf est très populaire. Chaque année, un nouveau golfeur s’ajoute au lot. Plusieurs jouent à chaque semaine et cela a toujours été un plaisir pour mes parents de les retrouver l’été. Pourtant, j’ai persisté à être simple spectatrice. Faut dire que personne ne mettait de pression sur mes épaules!
Jusqu’à… cet été. Mon chum s’est laissé embarquer dans la secte du golf et veut que je m’y convertisse à mon tour. J’ai dit « non… », « ce n’est pas un sport pour moi ». Mais après un été à le voir partir prendre l’air sur un beau terrain, à profiter de la nature, à avoir du plaisir avec MA famille… je crois que je vais changer mon fusil d’épaule… Je n’ai pas le choix, je suis envahie par le golf!
Je capitule donc. À l’automne je prendrai des cours de golf intérieur, avec mon amoureux pour me superviser… J’espère être à la hauteur! Pas question d’investir dans des bâtons et un sac avant de savoir si j’ai hérité du talent familial. Mais sinon, je pourrai toujours suivre une formation de caddie!